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Interview avec Walide Khyar

La vie d'un judoka
29 juil. 2015
3 min de lecture

Peux-tu te présenter aux fans ? Alors bonjour, je me présente Walide Khyar, né le 9 juin 1995, j'ai commencé le judo à 6 ans, pourquoi ? J'étais beaucoup hyper actif et j'avais besoin de canaliser mon énergie dans un sport. J'ai commencé en pôle Espoir à Rouen en 2009. Suite à un déménagement, je ne pouvais plus m'entraîner tous les jours. C'était un peu compliqué... J'ai ainsi intégré le pôle Espoirs Rouen pour ma 1re année en sport étude. Cette année a été le début pour moi, j'ai gagné les France pour la 1re fois. Cela m'a permis d'intégrer le pôle France d'Orléans. J’y ai effectué 2 années.J'ai commencé en pôle Espoir à Rouen en 2009. L'année dernière, j'ai fini champion de France, 3e des championnats d’Europe, vainqueur de deux european cup (Roumanie, Pologne) et 3e des championnats de France seniors 1D. Que représente le judo pour toi ? Le judo, c'est un très grand parti de ma vie, ma vie est tournée autour du judo, j'ai adapté mon quotidien par rapport au judo. Le judo, c'est un très grand parti de ma vie, ma vie est tournée autour du judo, j'ai adapté mon quotidien par rapport au judo. En conclusion, le judo presque ma vie, je vis judo, je mange judo et je dors judo. Ça t’ai déjà arrivé de tomber de bas ?

Oui, j'ai eu beaucoup de moments compliqués, des blessures dont une opération du genou où je suis resté près de 8 mois en dehors du tapis... C'était compliqué... Étant jeune, on a dû mal à gérer ces moments-là, j'avais qu'une envie, c'était de remonter sur le tapis de faire des compétitions, j'étais beaucoup trop impatient, mais je n'ai pas perdu de vue mes objectifs et d'ailleurs, deux mois après ma reprise du judo, j'ai fait un final européen, un mal pour un bien. L'important, c'est de savoir ce que l'on veut réellement, tout faire en sorte pour faciliter et arrivera sont but, ensuite tout ce goupille. L'important, c'est de savoir ce que l'on veut réellement, tout faire en sorte pour faciliter et arrivera sont but, ensuite toute ce goupille.

Comment te sens-tu à l'approche d'une compétition?

Le stress avant une compétition, c'est normal, j'en ai beaucoup, je réfléchis, je cogite, je calcule beaucoup, ce n'est sûrement pas la bonne solution, mais arrivé 2 jours avant la compétition, j'essaie d'oublier la compétition, me relaxer, me divertir, rigoler et gérer ma perte de poids. La veille de la compétition, je regarde toujours le même film "Never Back Down" j'ai pris l'habitude de regarder ce film. Pourquoi ? Parce que dans ce film l'acteur principal ne perd pas de vue son objectif et il lâche rien pour y arriver et au final, il y arrive ça motive beaucoup ! Avant de monter sur le tapis, je saute et je tape sur le tapis avec les pieds plusieurs fois, je trouve que ça diminue le stresse vraiment ! À quoi penses-tu avant de monter sur le tapis ? Je fais le vide, je ne pense pas à grandes choses sauf à ce que je vais faire sur le combat, je sais déjà comment je vais commencer le combat, ce que je dois produire, les erreurs à ne pas faire... Avant de monter sur le tapis, je ne pense plus à rien, j'essaie d'être patient et de ne surtout pas m’impatienter, rester rigoureux et quand quelque chose marche, le refaire... Et le refaire. Comment travailles-tu le mental? Le mental, je ne l'ai jamais travaillé, je suis comme ça, je ne me pardonne rien, je laisse rien de côté, je n'assume pas de baisser la tête ce n’est pas dans mes habitudes, je pense qu'il ne faut jamais douter et croire en ce que l'on peut produire, rien est impossible, il faut vraiment y croire et tout mettre en œuvre pour y arriver. Tes prochains objectifs ? Mon objectif est d'être rapidement le numéro 1. Beaucoup de judokas ont un/une idole toi qu’elle est ton idole ? Je n'ai jamais eu particulièrement d'idole, mais j'ai toujours regardé des vidéos de nomura tadahiro, koga, lounifi... Le mot de la fin pour les fans de judo ? Croyez en vos rêves, faits tout pour y arriver, ceux qui n'y arrivent pas feront tout pour vous faire abandonner ! #Dream