Interview avec Priscilla Gneto

Peux-tu te présenter aux fans ? J'ai commencé le judo à 11 ans au dojo club porto-Vecchiais. 2 ans après j'ai intégré le pôle espoir corse et a 17 ans, je suis parti à Paris a L'inef l'année qui a suivie, j'ai intégré l’Insep et depuis je fais mon petit bout de chemin. À 18 ans, j'ai signé à Levallois et depuis je n'ai jamais changé. En cours, je viens d'intégrer l'IICP une école de communication et journalisme dans Paris. Ça faisait un moment d'ailleurs que je n'avais pas mis les pieds dans une classe normale. Je suis titulaire d'un BAC L, d'un BE judo, et d'une certification e journalisme. Après ça, j'adore passer du temps en famille, avec mes amis et mon chéri. Aller au cinéma, voyager et faire les magasins. Et je combats en -52kg. J'ai commencé en -36 Kg, mais ça c'était avant Et depuis que j'ai 13 ans je combats dans cette catégorie. À quoi penses-tu avant de monter sur le tapis ? Avant de monter sur un tapis, je pense à tous les efforts que je fournis au quotidien pour obtenir les sélections et me tenir debout dans l'arène. Mais ça s'est dans la chambre d'appel une fois mon nom appelé, je fais le vide et je ne me pose pas de questions sinon ça foire. Je sais presque quand je vais réussir ou foirer, c'est comme ça, je me connais. Ça était dur de revenir à la compétition après ta blessure ? Oui ça été très dure pour moi de revenir de blessure d'autant plus que c'est la 2e fois après l'épaule les croisés. Je n'ai pas eu beaucoup de chance avec mon corps. Le plus dur pour moi a été de retrouver les sensations, avant même qu'elles reviennent, j'étais déjà sur le chemin des compétitions, car il y a la concurrence qui pousse et tu te dois d'être au top. Mon absence et mon retour ont vraiment été difficiles. Je ne souhaite à personne cela. Seule ma passion pour le judo, la présence de ma famille et mes amis et toutes ces personnes pour éviter de dire fan qui m'ont apporté leur soutien au quotidien ont pu me permettre de tenir et faire surface. Quand j'ai dû faire face a la défaite et aussi aux victoires ils ont toujours été présent. Et ça s'est vraiment un super moteur. Comment fais-tu pour gérer ton stress en compétition ?

Pour gérer mon stress en compétitions, je parle et rigole beaucoup. Mais surtout, j'écoute de la musique pour m'évader. Le mot de la fin pour les fans de judo ? Le mot de la fin ... Je dirai merci à tous d'être présent dans les bons et les mauvais moments, vous êtes géniaux. Un grand merci à Priscilla Gneto d'avoir répondu aux questions.

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