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Interview avec Marine Erb

  • La vie d'un judoka
  • 29 juil. 2015
  • 3 min de lecture

Peux-tu te présenter aux fans ?

Je m'appelle Marine Erb, j'ai commencé le judo il y a maintenant 8 ans je suis actuellement athlète à l'Insep. Le judo est ma passion mais aussi un moyen de canaliser mon énergie, je me suis mise au judo tard car je pratiquais le rugby deux ans avant de commencer. J'ai toujours voulu faire un sport de combat. J'avoue avoir d'abord été attirée par la boxe mais j'ai trouvé comme compromis avec mes parents le judo (rire).

A quoi penses-tu avant de monter sur les tatamis ?

La seule chose à laquelle je pense avant de monter sur les tatamis et de gagner et donner le maximum de mes capacités si je n'arrive pas à faire l'un des deux c'est à ce moment-là que je suis déçue.

Tes objectifs/rêves ?

Mon objectif est bien sur le même que toutes les athlètes de haut niveau gagner les jeux olympiques.

Tu as fait deuxième au championnat de France senior qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Ma médaille au championnat de France 1ère division m’a donné confiance en moi et m'a permis de me rendre compte de mon niveau chez les seniors.

La victoire debout ou au sol qu’est-ce qui te fait le plus plaisir ?

Alors pour moi il n’y a rien de plus beau qu'un beau ippon debout, mais enchaîner au sol fait partie de mes facilités. Je dirai que c'est quelque chose que je travaille depuis toujours et j'ai pris des automatismes dans les combats qui contribuent maintenant à ma victoire. Ce n’est pas ce qui me fait le plus plaisir de gagner au sol. Ce qui me fait plaisir c'est de gagner tout court. Alors je laisse aucune chance à mon adversaire si il met un genou au sol j'y vais, je travail, je n’aimerais pas sortir du combat et me dire « tu aurais pu gagner comme ça et tu l’as pas fait.

Comment gères-tu ton stress en compétition ?

Je ne suis pas trop stressée en compétition mais surtout 3 ou 4 jours avant. Donc pour moi c'est plutôt une bonne chose car le jour J je suis zen.

Ça t’est déjà arrivé de tomber bas ? Et comment as-tu fait pour te relever ?

Oui bien sûr ça met déjà arrivé de tomber bien bas, mais généralement ta famille, tes amis et tes entraîneurs sont là pour te redonner confiance et avancer. Après avoir connu une année de haut niveau je suis partie pour progresser encore au pôle France Strasbourg où ça s'est très mal passé pour moi. Je n’ai pas réussi à gérer cette nouvelle vie et à la fin de l'année je suis retourné cher moi. J'ai voulu tout arrêter et en plus de ça j'étais blessée. J'ai pris mon temps de me poser les bonnes questions et de retrouver mes sensations. Cela ne m’a pas empêché de rentrer à l'Insep à la saison suivante et de participer aux gros championnats. Mais heureusement j'étais entourée de personne qui croyaient en moi sinon je ne pense pas que toute seule j'aurai réussi à surmonter tout ça sachant en plus que je suis une tête de mule (rire). Ce qui m’a aussi aider à remonter la pente, c’est la compétition car après, que je perde ou que je gagne, cela me donne encore plus envie de m'entraîner chaque jour.

Beaucoup d’athlètes ont un/une idole toi qu’elle est ton idole?

Je n'ai pas spécialement d’idole, peut être juste Barbara Harel qui a été mon entraîneur cette saison et qui m’a fait comprendre ce que l'on attendait d'un sportif de haut niveau et comment y arriver pour y parvenir, c'est en partie garce à elle que j'arrive à faire des résultats aujourd’hui.

Le mot de la fin pour les fans ?

La dernière chose que je peux ajouter c'est que chacun avance à son rythme, ce n’est pas parce que l'on a pas ce que l'on veut toute suite que l'on ne l'aura jamais.

"il faut toujours viser la lune et toujours dépasser nos limites pour progresser".

Merci à Marine Erb pour sa disponibilité et sa gentillesse.

 
 
 

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